A la lecture des 2 derniers articles sur l’ESSENCE DU ZOHAR »…. Mon ami me dit c’est un peu compliqué tout ça ! Tu ne peux dire cela plus simplement ? Ton enseignement peut aussi intéresser le peuple, non ?
– En effet c’est vrai, cela n’est pas évident pour le commun des mortels, s’il n’a jamais entendu parler de certaines notions.
Nous pourrions évidement faire plus simple pour les « passants », mais faut-il pour autant faire l’économie du langage qui porte l’enseignement, nécessaire à ceux qui veulent aller plus loin ?
Pour exemple nous avons des conseils pour être en bonne santé ; Bien manger, bien bouger, bien dormir, bien pensée, bien rire etc… Ceci étant il faut aussi expliquer ce qu’est bien manger, bien bouger etc… Et ceux qui savent expliquer, ont dû étudier dans des universités.
Mais si malgré ces bons conseils on tombe malade, il faut aller voir d’autres spécialistes pour retrouver la santé. Et ces spécialistes ont dû étudier des enseignements supérieurs.
N’est-ce pas la même chose pour toutes les sciences, jusqu’à la plomberie de mon appartement.
Je sais qu’il y a une centrale qui donne de l’eau à tout un réseau de canaux jusque à mon robinet. Mais s’il y a une panne dans le réseau il faut que je m’adresse à un plombier pour découvrir le canal endommager et le réparer.
La science de l’âme serait-elle plus simple que celle du corps, ou de notre monde ?
Comme pour les canalisations d’eau, il y a une central d’énergie (Ein Sof) qui me traverse à travers différent canaux. Et quand il y a crise existentielle, il y a manque du flux, et seul un spécialiste peut connaître le canal qui est défaillant.
Mais pour répondre à mon ami, pendant que je suis en révision de mes premières leçons de sagesse, j’ai été revoir ce qu’il en était dans les sagesses du monde. Je ne vais pas ici faire le tour des différences sagesses du monde, juste pour exemple je citerai celle de Shrî Aurobindo qui fût un de mes premiers guide spirituel.
Je lis dans « Métaphysique et psychologie »
« La métaphysique de Shrî Aurobindo se propose de nous expliquer à la fois le monde tel qui nous a parlé et la réalité plus profonde que nous cache sous les apparences. De même sa psychologie traite à la fois de l’être que nous avons conscience d’être et de ceux beaucoup plus que nous sommes secrètement…/…
Dans son œuvre il a naturellement été obligé d’utiliser un certain nombre de termes sanskrits pour désigner des concepts que ne connaissent pas les diverses branches de la philosophie occidentale…/la difficulté est encore accrue du fait que chacun des termes à toute une gamme de significations qui tout en étant parfaitement cohérentes varient selon les contextes et que chaque sens utilisait au titre principal évoque pourrait-on dire, en harmoniques, tous les autres sens possibles. Par exemple l’utilisation que fait Shrî Aurobindo de certains termes de base comme, Brahmane, Ishvara, Purusha, Prakriti, Mâyâ, Âtman, Jîva, est à la fois souple et différenciée ». Préface de Jean Herbert.
« Au-dessus de la buddhi, qui est la plus haute fonction du mental se trouve la buddhi supérieur, ouvijnâna, qui est le siège de satya-dharma, vérité de connaissance, vérité de brâva, vérité d’action, et au-dessus se trouve l’ânanda ou félicité cosmique… » Aphorismes 669 que j’ai pris au hasard, qui n’est pas un hasard puisqu’on peut retrouver pour ceux qui connaissent les 2 sciences quelques similitudes avec l’enseignement de la kabbale.
Aphorismes 286 : « Le kshara Purusha et le Soi reflétant les changements…/… L’akshara Purusha est le Soi hors des mouvements et changements…/… le Para Purusha est le Soi qui goûte et l’immobilité et le mouvement sans être conditionné, ni liée par l’un par l’autre. C’est le seigneur brahmane, l’indéfinissable, l’inconnaissable …/… » Vous retrouvez des similitudes ?
Mais pourquoi tant d’expression pourrait dire mon ami, ne pouvons-nous pas faire plus simple ? Ne suffit-il pas de méditer ou de faire un mantra pour atteindre la béatitude ?
Comment comprendre la complexité du « Un » qui englobe le « Tout » de l’infiniment petit à l’infiniment grand qui de plus est, transcende le Tout… transcende toutes les sciences humaines, et métaphysique…
Est-ce alors que ces enseignements ésotériques ne sont réservés qu’à une élite de connaissant ?
Je dirais d’un côté, oui ! Oui il y a des cercles d’études spécifiques à certaines sciences qui demandent de nombreux prérequis. Vous ne pouvez pas partager certains enseignements de la mécanique quantique ou de l’astronomie, de la médecine ou de la psychologie, jusqu’eux-mêmes aux enseignements du talmud, si vous n’avez pas usé vos pantalons sur les bancs des écoles. Pourquoi en serait utile autrement pour les sciences métaphysiques.
Je dirais d’un autre côté, non ! Nous avons bien heureusement des savants qui savent adapter le discours scientifique, sans pour autant passer par une vulgarisation des plus simples, au risque d’en perdre le véritable sens.
J’en profite pour répondre à Er..k , une des passantes qui s’est inscrite dans nos modules, « invitation », pour en savoir un peu.
« Je n’ai pas répondu aux différents mails que vous m’avez adressé et je m’en excuse. J’ai réfléchi et pris mon temps avant de sentir ce qui était le plus adapté pour moi aujourd’hui.
Derrière notre premier échange je suis allée sur le site Kabbale Existentiel j’ai ouvert le module 1, tout est très intéressant et lumineux, il y a tellement de conscience dans votre réflexion, ça donne le vertige toute cette connaissance, bref !
J’ai regardé également le programme d’une année passée, la structure de votre enseignement s’applique à mettre tout en œuvre pour soutenir les personnes qui viennent vers vous à réussir leur projet autant que nourrir et enrichir leur réflexion. L’aventure que vous proposez est magnifique à vivre… » Jusque-là tout va bien.
« Après ce tourbillon, je me suis recentrée sur ma démarche, mon objectif, pourquoi apprendre la Kabbale ? Ma démarche est d’entrer dans la connaissance de l’Arbre Séfirotique, des Lettres Hébraïques et d’aborder les notions qui permettent d’accéder à cette philosophie de la vie, modestement, car lorsque je vous écoute j’ai le sentiment que la tache aussi sublime et pénétrante soit-elle demande de s’y appliquer totalement et qu’une vie n’y suffit pas…/ … Entrer dans la formation que vous proposez demande un investissement très important qui pose la question du temps dont je ne dispose pas autant qu’il le faudrait pour être tout à fait sincère.…/… Belles continuations… Er..k
Et c’est ainsi qu’à trop vouloir donner sans préparatif nous perdons le candidat.
Et pourtant tout l’enseignement que nous partageons est dilué au mieux pour que chaque étudiant puisse en retirer l’essentiel qui le concerne directement.
En ai-je trop donné en amont ou pas assez ?
Tel est la question de mon ami. Comment transmettre le sens et la profondeur de ces enseignements sans faire l’économie du langage spécifique à cette science ?
J’ai tout poster dans le site « kabbale existentielle », toutes les vidéos d’explication sont sur une chaine You-Tube. Je ne peux que vous inviter à vous abonner dans la new de kabbale existentielle, et dans la chaîne YouTube.
Mais quand est-il de la formation en coaching existentiel et en logothérapie ? depuis un certain temps nous vaguons de séphiroth en séphiroth en kabbale existentiel.
Mon prochain article traitera de ce sujet dans le site « coaching existentiel », mais en attendant puisque nous sommes sur le sujet de la kabbale je vous propose d’écouter à nouveau une des vidéos qui justement allie kabbale et sciences humaines. C’est ICI